Après les remous des derniers mois à l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), les pendules ont été remis à l’heure lors de l’assemblée générale du 31 mai dernier. De nombreuses et souvent percutantes interventions ont célébré les récentes victoires remportées par l’UNEQ au nom des artistes de la littérature. À maintes reprises, on a rappelé l’indéfectible engagement des administrateurs sortants et de toute l’équipe permanente de l’UNEQ. Beaucoup se sont dits choqués par le dénigrement totalement injustifié subi par l’équipe de l’UNEQ. Une intervenante a déclaré que la majorité silencieuse se décidait enfin à parler pour dénoncer les fauteurs de trouble.
Les éloges à l’endroit des administrateurs démissionnaire et de l’équipe permanente arrivaient toutefois un peu tard. Notre syndicat doit maintenant composer avec une grave perte d’expertise. Heureusement, à la même assemblée du 31 mai, le dévoilement du résultat de l’élection d’un nouveau conseil d’administration témoignait de la bonne santé de l’UNEQ et de sa capacité à relever la tête.
Parmi les sept administrateurs nouvellement élus, cinq avaient déclaré publiquement leur accord avec les orientations de l’administration précédente. Or, ces cinq élus sont aussi ceux qui ont récolté individuellement le plus grand nombre de votes. Ce résultat en dit long sur l’opinion au sein de l’UNEQ quant à la poursuite de sa mission syndicale. Le climat de l’assemblée générale et le résultat de l’élection révèlent que les attaques pernicieuses contre l’UNEQ étaient le fait d’une minorité tapageuse.