Livres publiés

SI PRÈS, SI LOIN, LES OIES BLANCHES
Récit d’une migration intérieure

Gérald Baril, Les Éditions XYZ, Montréal, 2020.

« Comme le petit Nils du roman de Selma Lagerlöf, je fus moi aussi emporté par les oies sauvages. Jusque-là, elles avaient passé au-dessus de ma tête et par-dessus les toits, sans que je les voie vraiment. Elles allaient et venaient, cela était dans l’ordre des choses. Elles passaient, comme les saisons. » (Prologue, p. 7)

Revue de presse

*Finaliste, Prix Hubert-Reeves 2021
https://m.acs.qc.ca/actualite/1358-les-finalistes-et-les-coups-de-coeur-du-prix-hubert-reeves-2021.html

On peut se procurer Si près, si loin, les oies blanches dans toute bonne librairie, ou le commander sur le site du réseau des librairies indépendantes Les libraires.


DICOMODE
Dictionnaire de la mode au Québec de 1900 à nos jours

Gérald Baril, Fides, Montréal, 2004.

Le livre est épuisé depuis plusieurs années. Toutefois, le contenu du Dicomode est en partie reproduit, largement augmenté et mis à jour dans EncycloModeQC. Ce site, créé et développé par le Musée McCord Stewart à Montréal, est la principale source de référence sur l’histoire de la mode au Québec.


LE DESIGN AU QUÉBEC
Industriel. Graphique. De mode

Marc H. Choko, Paul Bourassa et Gérald Baril, Éditions de l’Homme, Montréal, 2003.

Sous la direction de Marc H. Choko, une histoire captivante, celle du design industriel, du design graphique et du design de mode au Québec depuis leur émergence jusqu’à nos jours.

(L’ouvrage est reconnu comme « livre d’art » par le Conseil des arts du Canada.)


ATMOSPHÈRES

Catalogue d’exposition. Conception et coordination Marc H. Choko, direction de publication Gérald Baril, avec la collaboration de Michèle Delisle, Virginie Krysztosiak, Lucie Lavigne, Louise Roy, Paquerette Villeneuve et Juile Vincent. Traduction du français à l’anglais Käthe Roth. Design Stéphane Huot. Centre de design de l’UQAM, Montréal, 2001.

Habituellement, un catalogue d’exposition n’est pas considéré comme une œuvre littéraire. Pourtant, certains organismes subventionnaires du domaine de la culture définissent l’essai littéraire comme un essai dont le propos concerne les arts. Dans le cas de cette exposition, les créations de Rosie Godbout, Georges Lévesque et Marie Saint Pierre étaient mises en valeur par les photographies de Serge Paré, Martin Rondeau et Marc Montplaisir. Pour le catalogue, j’ai produit des textes originaux visant à caractériser des approches artistiques.

Je disais de la démarche de Rosie Godbout :

« Puisant son inspiration dans le vaste patrimoine des cultures du monde, Rosie Godbout poursuit une recherche d’où émane une réflexion toute personnelle sur la fonction du vêtement et sur la notion d’authenticité aujourd’hui. Les vêtements signés Rosie Godbout sont plus que des vêtements; ils sont des objets rares, des objets de parure, chargés de références symboliques opposant aux soubresauts de la mode contemporaine un autre rythme, proposant au regard et au geste une harmonie ancrée dans la durée. Impensable, dès lors, d’enfiler avec indifférence ou de jeter négligemment sur ses épaules un tel vêtement. On voudrait plutôt s’immerger dans cette matière profonde et souple, y trouver refuge et abandonner le corps à sa caresse. Ou alors peut-être, quand le vêtement se fait tout entier parure, le brandir bien haut comme un étendard. » (p. 22)

Photos de Serge Paré dans Atmosphères

Pour en savoir plus sur Rosie Godbout, Georges Lévesque et Marie Saint Pierre, on peut consulter le site EncycloModeQC du Musée McCord Stewart.

3 commentaires sur Livres publiés

Commentaires

  1. Monsieur Baril,
    Un concours de circonstances m’a permis de saisir que vous m’aviez écroué dans les pages de «Nuit blanche» et, ayant lu l’intégralité de votre semonce, j’ai cru comprendre qu’en somme, j’étais un imbécile fini, un dangereux pyromane et un tortionnaire de l’environnement sous toutes ses formes.
    J’aurais beaucoup à dire sur vos commentaires désobligeants et hors contexte, qui fleurent bon le «mononcle» se targuant d’avoir donc bien la bonne attitude à adopter (du nourrissage très dosé de cerfs qui pacagent dans les environs jusqu’au traitement de mon bois mort).
    Vous êtes partisan de l’inaction dans les zones forestières ? À la bonne heure ! Ne vous en faites pas d’ailleurs : contre les vingt acres sur lesquels je travaille (et 17 ne m’appartiennent pas), il en existe quelques milliers aux alentours qui correspondent à votre idéal.
    Je vous signale au passage que je ne vis pas dans une forêt de succession mais dans une zone qui, jadis, a été coupée à blanc, avec les problèmes afférents que cela peut comporter.
    Je sais vous avoir déplu avec mes critiques à l’emporte-pièce sur ce qui m’a convaincu de prendre le large. Je m’en prends à des tangentes sociales et je crois avoir laissé pas mal de place à l’autocritique dans mon réquisitoire, ne faisant pas l’impasse sur les lendemains souvent discutables de mon envie d’avoir le droit d’agir sur un territoire tout à fait négligeable à l’aune du Québec méridional.
    En d’autres termes, je ne ménage personne dans ce livre et cela m’inclut au premier chef.
    Mais s’il est une chose qui m’insupporte dans la vie, c’est la mauvaise foi et la suffisance. Votre petite critique inepte succombe à l’une et à l’autre.
    Au point de vous interroger sur les politiques éditoriales de la collection où l’ouvrage est paru. Rien de moins. À vous suivre, Louis Hamelin, pourtant biologiste de formation et dont je sais qu’il a lu mon bouquin ligne à ligne, est LUI AUSSI dans le champ.
    Parfait. Moi, tant que ça vient d’un spécialiste de la mode au Québec, je m’incline.
    J’aimerais bien «gosser» Nuit blanche pour un droit de réplique sauf que, voyez-vous, entre un pareil tataouinage et les actions à commettre, au jour le jour, j’opterai pour les secondes.

      1. Monsieur Baril,
        J’aurais volontiers croisé le fer avec vous ailleurs que sur votre site. Nuit blanche n’offre pas d’espace pour les commentaires et si j’avais pu mettre la main sur votre adresse courriel, j’en serais passé par là. À défaut d’autre chose, je réagis là où je le peux.
        Remarque numéro 1 : J’ai employé les termes «inepte», «mauvaise foi» et «suffisance» en réplique à ce dont vous m’accusez et je crois franchement que dans les circonstances, le chapeau vous conviendrait à merveille.
        Remarque numéro 2 : Vous lisant, n’importe quelle personne le moindrement informée de ce qui se passe «sur place» éclaterait de rire. Les jolis petits modèles théoriques ont cet avantage d’offrir une grille d’ensemble qui serait valable à l’échelle universelle. C’est peut-être pratique pour les «back benchers» qui, devant les agissements des autres, prétendent, les bras croisés, qu’ils faisaient fausse route. Les Laurentides abondent en sites qui équivalent à ce que vous jugez correct : des forêts mortes aux trois quarts. À cinq cents mètres de chez moi existe un chablis vieux de quarante ans qui fait près d’un km carré. Les troncs morts y sont tellement empilés par strates que rien, depuis, n’a poussé dessous et qu’en surface, sèche comme de l’amadou, il suffirait d’un bon coup de foudre pour embraser le tout. Voilà qui serait «naturel» et «écologique».
        Remarque no 3 : Eh non, le danger, c’est moi. Bien entendu. Le gros pas fin a éclairci son bois pour des raisons assurément cosmétiques (je ne m’en cache pas et ne l’ai jamais fait) mais aussi pour éviter qu’un surcroît de combustibles trop densément entassés sèment la merde en cas d’orage.
        Remarque no 4 : Vous posez au spécialiste gourmandant l’être débile auquel vous me faites l’honneur de m’assimiler. Aussi l’être débile se permettra-t-il de répliquer au spécialiste que, selon ce que j’entends, les feux qui ont dévasté les étendues de l’Ouest auraient pu être plus facilement contrôlables si l’administration des parcs nationaux avait eu les moyens de procéder à un nettoyage minimal de ses forêts.
        Remarque no 5 : Mes brûlis éjectent du CO2 dans l’atmosphère ? C’est une blague ? Ma forêt est verte, du sol jusqu’à la canopée. Elle capte autrement plus que tout ce que je pourrais y faire. Je crois donc être carboneutre pour ma part, à moins que vous ne veniez me dire que je suis aussi responsable de l’ensemble des émissions du Québec et qu’il conviendrait que mes bouleaux jaunes, mes érables rouges ou mes cerisiers d’automne fassent leur «juste part».
        Remarque no 6 : Et j’arrête ici. Votre critique sent tellement le règlement de comptes gratuit et intempestif que je me demande encore ce qui a pu me valoir cette volée de bois vert textuelle. Vous aurez peut-être plu à votre lectorat. Les chevreuils, marmottes, mouffettes, renards, porcs-épics, dindons, tamias, ratons, éperviers, grands pics et pécans (eh oui), étant analphabètes, me prient de vous faire savoir qu’ils se balancent pas mal de vos lumineux avis. J’ajouterai à cela les 60 autres espèces aviaires inventoriées sur mon propre terrain.
        Cela écrit, mon adresse courriel, vous l’avez sous les yeux.

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