Publier un site Web en français – 2

Dans un premier billet sur la publication d’un site Web en français, j’évoquais quelques écueils rencontrés par le néophyte que je suis dans l’aventure de la création de mon site d’auteur. Depuis, j’ai démêlé un certain nombre de choses, grâce en bonne partie à l’aide de la communauté des utilisateurs.

De l’anglais au français

À vrai dire, mes difficultés avec la traduction de l’anglais au français étaient surtout dues à l’ignorance du débutant. J’ai compris, après quelques essais et erreurs, que WordPress ne contrôle qu’une portion minime de la langue du contenu public d’un site. Le choix de la langue offert par WordPress est surtout effectif pour les menus et les instructions visibles par l’administrateur. Par exemple, dans les réglages de WordPress, on peut choisir un format d’heure et de date conforme à l’usage en français, mais le thème peut outrepasser cette commande et afficher un autre format. C’est pourquoi, au moment de publier le présent billet, la date au-dessus de la version abrégée des articles dans la page de mon Blogue apparaît sous le format «janvier 19, 2023». Dans ce cas, le format devrait être rectifié par les concepteurs de mon thème, SEO Writers Blogily. La correction devrait prendre effet lors d’une prochaine mise à jour.

Par contre, plusieurs mots et expressions générés par le thème étaient au départ en langue anglaise et, avec l’aide des concepteurs (des mordus basés au Danemark!), j’ai découvert que je pouvais traduire tout cela sans trop de complication, à l’aide d’une extension conçue pour cette tâche. J’ai utilisé LocoTranslate, qui semble populaire en ce moment et que je trouve très conviviale… maintenant qu’on m’a appris à l’utiliser correctement.

Reste à traduire, au fur et à mesure, les expressions anglaises introduites par les extensions. La vigilance est également de mise pour ce qui est des formulations fautives dues à de mauvaises traductions. Par exemple, un outil d’envoi de courriels groupés me proposait un modèle de message avec la salutation «Bonjour ici», sans doute une traduction automatique du familier «Hi there». Une autre version proposait «Bonjour lecteur», forme visiblement importée d’une langue sans genre. Dans la langue de Molière et d’Annie Ernaux, on préférera simplement «Bonjour».

Du français au charabia

La tendance des francophones de France à utiliser des mots anglais est exacerbée dans l’univers de l’Internet. À tel point où l’on se demande s’il faut en rire ou pleurer. Entre autres, en regardant une vidéo d’un youtubeur sur les envois groupés par courriel, j’étais bombardé d’angliche au point de me demander si c’était une blague. Si c’était seulement e-mail au lieu de «courriel», on pourrait laisser aller. Mais footer pour «pied de page», header pour «en-tête», plug-in pour «extension», subscriber pour «abonné», settings pour «réglages», opt-in pour «adhésion», checker pour «vérifier», pop-up pour «fenêtre contextuelle», body pour «corps de texte», et j’en passe, ça frise le ridicule. Et parfois, il peut être difficile de saisir de quoi il est question à cause de la prononciation. Par exemple, lorsqu’on entend prononcer «bu-il-deur», il faut un moment pour comprendre qu’il s’agit du mot anglais builder utilisé au lieu de «développeur». S’ils continuent ainsi, il faudra leur dire un jour : Français, je ne vous ai pas compris!

Merci à la communauté

Je ne m’étendrai pas plus sur les technicalités liées à la création de site Web. Mes prochains billets devraient porter sur des sujets davantage de mon ressort. Je termine en levant mon chapeau à toutes ces personnes généreuses qui répondent à nos questions dans les forums d’aide. J’ai énormément apprécié le soutien que j’ai reçu d’utilisateurs experts de la communauté WordPress Francophone, de même que d’utilisateurs de l’extension MailPoet. Merci et au plaisir!

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